Deux journées entières viennent de passer après cette cuisante et imméritée défaite. L’amertume et l’incompréhension sont toujours là et resteront dans notre mémoire à jamais, ou du moins, jusqu’au match retour.
Kokou Djaoupe, la pute de service !
“En terre d’Afrique, il faut se préparer à tout, au risque de tout perdre sur un détail, et donner toute son importance au sifflet de cet arbitre togolais. Loin de nous de créer un climat de suspicion, mais les premières minutes de chaque mi-temps seront importantes pour jauger les capacités de cet arbitre à bien gérer les débats et l’environnement externe qui sera bien spécial.” Tiré de notre article de mardi dernier concernant Kokou Djaoupe l’arbitre corrompu de la finale aller.
Comme vous pouvez le constater, nous avons prévenu sur ces mêmes colonnes qu’il fallait se méfier de cet arbitre. Mais franchement, on ne pouvait pas prédire un seul instant une telle mascarade, un dévouement sans faille du togolais et une envie du trio arbitral pour faire pencher la balance en faveur des protégés de Moïse Katumbi Chapwe
Allez, avoues Kokou Djaoupe.. c’est que tu as dû bien le satisfaire, le milliardaire congolais, pour pouvoir bénéficier d’une retraite bien dorée, boire un bon verre de Whisky comme celui de l’avant match et faire du tourisme avec les responsables complaisants au sein de la CAF. Mais comme vous le dite si bien chez vous au Togo « Qui va travailler pour le chien, devra accepter le plat d’excréments qui lui sera servi« .
Et il parait que dans les coulisses de cette même CAF, ils étaient au courant de toutes les manigances orchestrées depuis l’année dernière par Moïse Katumbi Chapwe (il ne porte pas bien son nom le bougre) sous l’oeil bienveillant de Issa Hayatou. On dit même que les égyptiens préparaient une réponse “politique” au sein de l’organisation, face aux agissements du milliardaire. C’est ce que j’avais compris des déclarations de Ghandour, l’ex arbitre égyptien, citées par le présentateur de « Dimanche Sport ».
Mais sans une « présence » tunisienne, aussi bien au sein de la CAF que dans la commission de désignation des arbitres, on constate amèrement qu’on ne fait pas le poids face aux autres.
Faillite mentale et hypocrisie !
“Honte à l’Afrique” telle était notre réaction immédiate après ce match. Comment ne pas l’être quand un arbitre assistant ordonne de rejouer une remise en jeu après 30 secondes de jeu seulement et que l’arbitre siffle un but alors que le ballon était encore négociable dans les airs par Naouara (revoir le ralenti avec la caméra derrière le but)
Oui l’arbitre nous a bel et bien fait perdre ce match !
Mais maintenant une question s’impose : sachant qu’on allait affronter un environnement spécial et un arbitrage maison, pourquoi la préparation mentale a, malgré tout, failli alors qu’on était prévenu ?
La mauvaise gestion des faits et les limites défensives ont ressurgis durant ce match et ça serait malhonnête de notre part de ne pas les identifier et d’oublier d’en parler. Le but n’est pas d’achever cette équipe, comme beaucoup de journalistes crapuleux tentent et tenteront de le faire, mais de relever les insuffisances criardes qui doivent être rectifiées au vu des prochaines échéances.
Benzarti, par ses prises de risque et les joueurs par leur inexpérience africaine ne peuvent pas être les seuls tenus responsables de ce score “historique”. Ne vous laissez pas embobiner par les médias audio-visuels, les radios impartiales et les journalistes véreux comme Aida Arab, Ben Massaoud ou autres. Ne vous laissez pas faire non plus par les “connaisseurs” du foot qui viennent, chacun pour un intérêt particulier, profiter de ce moment.
Je pense là à Mrs Slim Chiboub, Zied Tlemçani, Mourad Zghidi et les autres, que j’ai entendu parler depuis dimanche. Au premier, surtout, je dirais : souviens-toi de la finale 2000 lorsque l’arbitre nous a volé une coupe d’afrique, une de plus, malgré toute l’expérience des joueurs et du bureau directeur. Il ne faut pas se contenter de parler d’une réussite en finale de Coupe des Coupes cher Président. Oui je vous appelle encore président parce que je pense qu’au delà de cette soif de revanche, votre amour pour les couleurs Sang & Or fera en sorte que vous réagissiez par rapport à l’injustice perpétrée contre votre club de toujours.
Et puis merde ! L’arbitre nous a fait perdre la coupe aussi ! une finale doit être sifflée en toute honnêteté pour bénéficier du droit au jeu et pour se battre avec les mêmes armes et non pas commencer cette finale avec un handicap de taille !
L’avenir est à nous
Comme l’a si bien dit Slim Chiboub, car ça lui arrive de dire de bonnes choses quand il n’essaye pas de venger son passé, notre prochain objectif et de se concentrer sur le match de championnat de samedi prochain. Le but est en effet double : garder notre leadership en championnat national et protéger ce groupe, en devenir moralement et techniquement.
L’avenir de ce groupe inexpérimenté en Afrique (première participation pour la majorité des joueurs bon sang ! ) va se décider ces deux prochaines semaines. Ces jeunes là viennent de réussir l’exploit d’atteindre la finale pour une première participation africaine. A nous, public, de les encourager et de les remercier pour ces deux années mémorables en allant les soutenir ce samedi et en essayant de changer le cours de l’histoire la semaine d’après !
A nous aussi de soutenir notre président Hamedi Meddeb pour tout les efforts fournis et les sacrifices consentis. Grâce à lui, le club est redevenu redoutable sur la scène africaine au point de damer le pion aux égyptiens, de provoquer une réaction congolaise malhonnête sans précédente et de nous rendre fier quand nos adversaires locaux sortent manifester leur joie dans les rues.
Et pour que les larmes de tout un peuple espérantiste, versées, dimanche soir, après l’intervention de la mère de feu Hédi Ben Rekhissa sur Hannibal TV, puissent arroser la naissance de l’espoir d’un match retour héroïque !
Rebondir encore et toujours !
Slim Azzabi