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Miserere sidus morientibus

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Plus de six mois se sont écoulés depuis la révolution. Exactement 192 jours depuis que les Tunisiens ont répudié, à jamais, l’oppression exercée par un régime mafieux despotique. Six mois de réconciliation et de réparation de préjudices que mère patrie a accordé à ses enfants. On est, même, passés à l’après 14 janvier. Cependant, derrière les barreaux, demeurent tant d’opprimés qui attendent une grâce nationale pour aspirer à une vie nouvelle dans cette Tunisie nouvelle. Des coupables mais aussi des victimes du système. Des gens qui ont payé un tribut lourd et qui méritent une clémence révolutionnaire.
Parmi eux, le plus connu serait Haythem Abid. Condamné à un quart de siècle entier pour avoir osé accuser l’un des intouchables de l’époque, le footballeur qui a tant enchanté la galerie en a passé 14. 14 ans de souffrance. N’a-t-il pas assez payé ?

A l’occasion de la fête de l’indépendance, nous avons joint notre voix à celles de milliers de Tunisiens pour lui demander une grâce présidentielle mais notre requête n’eut pas de retour. Aujourd’hui, nous réitérons cette même requête à son excellence monsieur le président de la république et à monsieur le ministre de la justice pour demander la libération de Haythem pour raisons de santé. Le type se trouve très souffrant et son cas mérite cette faveur.

Demain, la Tunisie libre fêtera le 55ème anniversaire de la république, à quelques encablures du mois saint. L’occasion serait idéale au gouvernement actuel pour permettre à un citoyen de vivre des jours de liberté avant de quitter ce monde. Il est vraiment temps de le gracier. Il a payé son dû et celui des mafieux qui sont, toujours, libres.

Iheb Ben Salem


 

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