Jamais une victoire au grand derby de la capitale ne m’a autant réjoui. Non sur le plan sportif uniquement, mais par le mérite qu’ont ces trois nouveaux points à faire taire certains individus dont la sournoiserie, comme ailleurs la prostitution, semble subvenir à leurs besoins vitaux.
Parmi ces individus je cite le pauvre Mongi Ben Brahim, un chroniqueur de fortune qui vit de son passé lointain, loin d’être particulièrement reluisant d’ancien footballeur, sensé gagner en notoriété par une impartialité et une objectivité digne des grands consultants.
Mais trahi par une phobie espérantiste étrangement grandissante, le sieur Ben Brahim s’est laissé aller à une lecture partiale largement en faveur du club de Bab Jedid et pleine de mauvaises insinuations gratuites à l’encontre du champion d’Afrique sur les ondes de la radio nationale samedi, veille du grand derby.
Possédé par le démon clubiste, il ne voyait aucunement les Sang et Or battre leurs rivaux de Bab Jedid. Pis encore pour ce piètre consultant, la « fausse » domination Sang et Or sur le double plan local et continental se devait s’écraser la face contre la jeune et brave équipe clubiste conduite d’une main de maître par Lassâad Dridi.
Ces propos ne sont en fait pas les premiers émanant de cet anti-espérantiste puisque pas plus tard que dimanche dernier, Mongi, avec un toupet déconcertant et cachant très mal sa gène, s’étonnait du choix de Mohamed Ali Ben Hamouda de considérer rejoindre les champions d’Afrique durant l’actuel mercato.
Aujourd’hui, l’Espérance Sportive de Tunis (EST) a battu le Club Africain (CA), méritoirement et en toute aisance, ratant même une bonne raclée aux favoris du consultant Ben Brahim.
Maintenant qu’il s’en est pris plein la gueule sur le terrain de Rades, avec quel visage pourra-t-il se montrer en public? Espère-t-il gagner la confiance des téléspectateurs et des auditeurs après sa pauvre mascarade? Peut-être que pour lui rien n’est inconvenant; après tout, les fourbes ne vivent que de leur culot!
A. Mami
