Affaire Coulibaly : Ce que je crois
Chassez le naturel il revient au galop
S’il existe une histoire de recrutement qui a défrayé toutes les chroniques et soulevé un incomparable tollé, c’est bien l’affaire du défenseur malien Idrissa Coulibaly. Un dossier qui aura tenu en haleine tous les supporters Sang et Or tellement il a pris l’ampleur d’une « affaire d’état ».
Ce suspens et cette attente n’avaient pas lieu d’être si nos amis du Club Africain (CA) n’avaient pas mis leur grain de sel dans le dossier, comme ça, du jour au lendemain, sans crier gare. Convoité, pourtant au su et au vu de tout le monde, par l’Espérance Sportive de Tunis (EST) depuis l’Orange CAF Champions League 2010, le joueur aura tapé dans l’œil de Jamel Atrous qui a tout fait pour s’attacher les services de cet international malien. Et lorsqu’on dit « a tout fait », nous ne visons pas une pratique précise, mais plutôt tout ce qui lui semble « légitimer » une requête absurde, abjecte, insensée et infondée.
Nos amis du Club Africain (CA) ont tout dit, sans rien prouver, allant jusqu’à insulter un membre fédéral le traitant de menteur, car selon Atrous et consorts, ce membre est reconnu en tant qu’Espérantiste. Au Club Africain, les dirigeants se suivent et se ressemblent, alors chassez le naturel…il reviendra au galop.
Quand le CA pousse le ridicule
Ce n’est jamais de gaieté de cœur qu’un Sang et Or heureux de ses victoires, savourant les titres et fier de son équipe, se mette à montrer la voie à ses rivaux, surtout en leur étalant leurs vérités au visage. C’est d’autant plus embarrassant quand, au final, ces rivaux s’aperçoivent qu’ils se fourraient le doigt dans l’œil. Mais au détriment de qui ? Pas du nôtre en tous cas! Nous pensons à ce sympathique public clubiste qui aura bu le calice jusqu’à la lie, encore une fois, non seulement par des résultats catastrophiques, mais aussi par des déboires administratifs qui commencent à faire légion du côté des bureaux clubistes successifs.
Messieurs Moati Dakhli et Kamel Ben Khelil, que nous saluons au passage pour leur dévouement au Club Africain, auraient dû apprendre des expériences vécues amèrement par leurs prédécesseurs pleurnichards et arrogants. Ne leur fallait-il pas résigner leur patron et le persuader que la cause était perdue, au lieu de finir par percuter le mur. Nous en aurons vu de toutes les couleurs avec eux. Les dernières nouvelles parues sur des journaux de la place, avant la qualification de Coulibaly à l’Espérance, faisaient état d’une proposition de Hamdi Meddeb à Jamel Atrous, qui variait d’un torchon à l’autre, de 200.000 à 400.000 dinars. Certains journalistes ont même repris la même nouvelle rapportant l’imminente qualification de Coulibaly au Club Africain suite à un complément de papiers adressés à la FIFA. Cela devenait presque du harcèlement qu’on a fini par croire que le Malien était définitivement clubiste. La vérité, alors, éclata au grand jour montrant que le dossier du CA, manquant de plusieurs documents, n’était pas encore légalement transmissible à la FIFA. Quoi de plus ridicule ! A croire que nos rivaux se bousculent pour en faire leur label.
La grandeur Sang et Or, encore une fois
Aujourd’hui, l’Espérance Sportive de Tunis prouve encore une fois que les grands clubs possèdent de grands dirigeants. Et que les grands dirigeants sont ceux qui ne promettent que ce qu’ils sont capables de réaliser. A l’Espérance, nos hommes ne vendent pas des rêves, ils ne mentent pas, ils travaillent. Et c’est pour cette raison qu’ils sont récompensés.
Mais, l’autre volet de leur immensité, c’est l’honneur. A cela, rien ne vaut l’humilité comme ingrédient. L’Espérance Sportive de Tunis ne s’arrêtera pas à Idrissa Coulibaly. Car si le Club Africain en a voulu faire un « championnat » à part, à défaut de titre, là aussi ses dirigeants s’apercevront que les Sang et Or sont imbattables. Coulibaly jouera pour l’Espérance, en attendant la confirmation finale de la FIFA. Mais ce qui est sûr c’est que nos amis du Club Africain devront retirer leur confiance de la FIFA, puis porter plainte contre Blatter qui pourrait s’avérer……..Espérantiste.
