La saison sportive nationale vient de se terminer enfin. Après plus d’une année entière. Elle nous a, certes, apporté son lot de confirmations et de surprises mais, surtout, de sorties médiatiques cyniques. La palme d’or, dans ce registre, est revenue, sans conteste, à Jenayah Jr. Le nouveau responsable étoilé s’est illustré dans l’absurdité verbale démontrant, si besoin est, son incapacité criarde à faire partie des dirigeants de grands clubs. De clubs tout simplement. Car, passer une saison entière à pleurnicher est une mission qui nécessite des dons spécifiques mais qui n’a rien à voir avec les arènes d’un club sportif. Le, désormais, tristement illustre cadet des Jenayah a, vraisemblablement, réalisé un mauvais record dans les sottises relayé, le cas échéant, par le non moins fameux C. Laâmiri.
Des accusations ridicules qui fusent de partout et qui témoignent d’un aveu d’incompétence ont été le lot hebdomadaire de cet irresponsable qui n’a pas eu d’égal à notre longue mémoire. Il y est allé, principalement, sur l’Espérance, sur l’arbitrage, sur la fédération et sur tous les autres clubs de la Ligue I. Quoi de plus abjecte ? Surtout pour un club qui a eu des largesses incroyables de tous bords. Rien qu’à se rappeler l’épisode Jedidi à Béjà, celle de Kordi à Sousse contre la même Espérance, celles de la fédération qui accordait aux étoilés le droit de jouer en présence du public malgré le huis clos décrété. Tout cela n’était pas suffisant pour le petit pleurnichard. Il fallait, peut être, que les autorités lui accordent le titre de champion. N’était-il, d’ailleurs, pas derrière l’idée d’un match décisif pour l’octroi du titre ? Heureusement que ridicule ne tue pas.
On s’était dit, à l’époque, que le tout jeune Jenayah allait grandir et arrêter de se lamenter à tort et à travers. Qu’il allait, enfin, comprendre que les titres se gagnent par l’effort. Que la fin du championnat tournerait définitivement la page de cette saison fructueuse en pleurniche, tricherie et abus verbaux de tous genres. Mais, chassez le naturel, il revient au galop !
La finale de coupe était le match escompté pour lui. La preuve de suprématie s’y jouait. Alors, il savait pertinemment à quoi s’en tenir. Battu et abattu, Jenayah Jr, fidèle à sa ligne de conduite, se rabattit sur ses vieux démons. Autant de malversations verbales et d’insinuations sordides. Mais cette fois le silence n’est plus de mise parce que trop c’est trop. Non mais pour qui se prend-t-il ? Est ce qu’il croit, vraiment, que les gens, y compris les supporters étoilés , sont aussi dupes pour croire à ses idioties ? Il a été battu sportivement sur un terrain de foot et en toute régularité. Et pourtant, il trouve le culot de verser dans l’obscurantisme de la théorie du complot. Quel lien y a-t-il entre le volleyball ou le handball et le foot ? Pourquoi s’obstine-t-il à croire que son club est une victime ? A ce point il est débile ? Qui a dit que la stupidité n’a pas de limite ?
Jenayah Jr a, encore, du talent pour creuser plus profond dans la sottise. Et ses déboires commencent à faire trop. Et, pourtant, après ce qui s’est passé en demi finale et le traitement « VIP » réservé aux visiteurs Gafsiens, il faut avoir l’obligeance de la boucler une fois pour toutes et de ne plus parler de sport. Car, en sport, on n’a que ce que l’on mérite. Et la première règle de football s’appelle le fairplay. Mais être fairplay ne figure pas, encore, dans le dictionnaire de ce dirigeant à la boussole perdue. L’Espérance a battu l’étoile, à la régulière, et ce ne sont pas les commentaires morbides d’un certain Allala Malki, nettement mal à l’aise, qui le démentirons. Mais, de grâce, il faut que les vrais supporters de l’Etoile réagissent face à cet énergumène qui a pris leur club en otage de ses frasques en l’assimilant à un héritage familial. Ce genre de personnes nuit à son club, nuit aux autres et nuit au football en général.
Et un conseil à ce cher Jenayah Jr. : Si tu n’as pas le talent nécessaire pour travailler dans le silence, dans le respect et la dignité alors dégage !
