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Cette Espérance fait décidément mal!

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 Il faut vraiment dépasser l’amour de son propre club, l’ignorer même, voire l’oublier et s’en démarquer pour trouver les ressources nécessaires et dénigrer avec véhémence les mérites de l’Espérance Sportive de Tunis (EST), qui a succédé à elle-même à la plus haute marche du podium africain avec un sacre renouvelé en ce 31 mai 2019 aux dépens du Wydad Athletic Club (WAC), après celui brillamment remporté, six mois auparavant, un certain 9 novembre 2018 face à Al Ahly du Caire (1-3 et 3-0).

Avant de revenir sur les faits ayant émaillé les deux manches de la finale CAF Ligue des Champions (CL) 2019, nous pensons extrêmement utile de rafraîchir la mémoire de nos illustres détracteurs wydadis ou même d’autres, à l’instar des « Corbeaux » d’Engelbert, qui n’ont plus de tout puissant qu’une plume acerbe dont se pavane un site officiel à la chasse d’un « scoop » susceptible de polémiquer autour de l’Espérance. Et oui…un site officiel qui se dit respectueux mais qui, semble-t’il, a encore du mal à digérer le revers administratif enseigné par les Sang et Or de Tunis au Tout Puissant Mazembe (TPM), en l’excluant de la CAF CL face justement aux mêmes …Wydadis…alors venus aux pieds du bureau directeur espérantiste pour faire valoir leurs droits. Ce qu’il y a de merveilleux dans l’Histoire est qu’elle est irréversible en dépit des manigances par ci et par là.

Sportivement, autant les Marocains que les Congolais n’ont à se vanter outre mesure face à l’Espérance, mise à part cette fameuse finale aller de 2010 à Lubumbashi, qui a vu naître – puis mourir – son héros du jour un certain Djaoupé Kokou, le sinistre héros en noir au stade de La Kenya. Une victoire inédite des locaux par un intrigant 5-0 aussi macabre que leur esprit de Corbeaux. D’ailleurs toujours pour l’histoire, le TP Mazembe a réédité un score historique (8-0) en phase de poules de l’édition 2019 face au Club Africain (CA), certes incontestable cette fois, mais qui n’aura servi à rien puisque les Corbeaux ont vu leurs ailes coupées par la même …Espérance au stade des demi-finales (1-0 et 0-0). Evidemment que ça leur reste au travers de la gorge. Le titre de la nouvelle de leur site officiel « L’Espérance champion de la honte » témoigne sans le moindre soupçon d’un esprit aigri et pourri, très loin d’un apparat sportif fortement trompeur. Il n’y a qu’à revenir aux chocs locaux avec l’AS Vita Club, unique adversaire de poids, pour se rendre compte de la triste réalité de ce club immoral. Dénigrer donc les mérites de l’Espérance est un commerce qui rapporte. Mais il sert surtout à occulter la décadence des siens et nous n’en sommes que témoins aussi bien en Tunisie qu’en Afrique comme l’illustre la mascarade de l’abandon de terrain wydadi. Aujourd’hui plus que jamais, l’Espérance fait mal par sa constance et son audace. Est-il nécessaire de rappeler que le club de Bab Souika, fêtant son centenaire, n’a pas goûté à la moindre défaite, comme en 1994, et ce durant douze matchs de CL 2019? Faut-il rappeler que tous ses adversaires ont mordu la poussière dans l’antre de Radès et même ailleurs?

Et en parlant de « finale confuse » en référence à la panne de la vidéo assistance (VAR), la mauvaise foi des uns et la rancune maladive des autres ne souligne guère le penalty, légitime, non accordé à Bguir alors que le champion d’Afrique menait 1-0. « On » n’a voulu retenir que le but refusé aux Wydadis car légitime à leurs yeux malgré la faute flagrante de l’attaquant (coup de coude au visage de Ben Mohamed) par la douleur que leur cause cette Espérance nouvelle, conquérante et tout aussi ambitieuse que son jeune coach Moine Chaabani. Grâce à son culot et son audace, mais aussi au calme et à la sérénité dont il fait montre depuis sa prise en main des destinées techniques de l’équipe fanion de l’Espérance, Chaabani a fini par damer le pion au mauvais perdant Faouzi Benzarti, dont les échecs se suivent depuis un mois à la tête du WAC.

Mais cela est encore occulté, pourvu que la victoire de l’Espérance en sorte biaisée. Comme si sa responsabilité est engagée dans la panne de la VAR et comme si toute l’assistance au haut niveau de la Confédération africaine de football (CAF) est au summum de sa niaiserie pour se faire flouer sous les lumières des projecteurs du stade de Radès. Non messieurs, cette Espérance vous fait mal, tellement mal que vous en perdez la raison.

La Rédaction

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