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Avanti EST !

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Un titre africain conquis au bout d’une finale de rêve, leader légitime du championnat et un centenaire fêté dignement. Le peuple espérantiste ne pouvait rêver une meilleure entame de saison que celle-ci. Pourtant tout ceci fait parti du passé, l’ogre n’est jamais rassasié et contemple avec beaucoup d’appétit les prochains défis.

Difficile d’atteindre les sommets … encore plus dur d’y rester

En effet, l’année 2019 s’annonce riche en challenges et en trophées susceptibles d’être glanés par notre Dawla. La première coupe à nous tendre les bras à l’échelle nationale est celle nommée « super » et qui nous opposera à notre homologue clubiste … Ce titre déjà gagné à deux reprises par les sang et or (1993 et 2001) sera disputé pour la première fois hors de la Tunisie et se jouera donc à Doha, plus précisément à la fin du mois en cours.
Doha justement sera notre terre de prédilection une 2ème fois au cours du mois de février au cours duquel nous disputerons la supercoupe africaine face aux marocains du Raja de Casablanca. Une occasion de plus de vaincre les vieux démons … vieux de 20 ans déjà (finale CL 1999). Cette confrontation est d’autant plus importante que nous courons après ce titre depuis … 1995 (les premiers à avoir gagné ce trophée).
La saison espérantiste n’en est pas terminée pour autant, el Mkach5a devra défendre le titre continental et prétendre (encore une fois) au titre de champion de Tunisie et de finir l’année en beauté par la reconquête de la dame coupe.
Taraji en sera elle capable ? Analyse !

L’avenir est un long passé

Si sur le plan national l’espérance a prouvé au fil des exercices sa supériorité en glanant les trophées et en étant constant, la donne sur le plan africain n’en est pas plus aisée. En effet, notre équipe a beau faire preuve de constance de part sa présence dans les phases finales, il n’en demeure pas moins que le taux de réussite est peu flatteur avec pas moins de 7 finales perdues (en comptant les supercoupes face à l’ASEC et le FAR) pour seulement 4 titres remportés (en comptant la supercoupe face à Motema Pembe).
Le passé nous dis donc que les lendemains de victoire africaine sont toujours difficilement négociés par l’ogre, 18 années de disette entre 1994 et 2011 puis 7 autres années entre 2011 et 2018, avec souvent une nonchalance qui nous a valu la perte de titres largement à notre portée qui nous auraient justement aidés à gagner en constance et atteindre un palier de plus sur le plan continental.

Des renforts de taille

Le clan espérantiste semble être conscient de ces faits et a donc été très actif sur le marché des transferts à la veille de notre opposition avec le FC Platinium (un match déjà crucial). Ainsi, le parc B a vu l’arrivée de l’ algérien Mezyani, du lybien Elhouni et de l’attaquant nigérian Lokosa. Des renforts de taille pouvant aider l’Espérance à conserver son titre.

Le rôle des supporters

La réputation du public sang et or n’est plus à faire, et l’année de ses 100 ans l’Espérance à besoin plus que jamais de ses inconditionnels, de leur ferveur, de leur folie et de leur fidélité. Ce sont là les seules ingrédients pouvant pousser nos gladiateurs au-delà de leurs propres limites …. Alors, à vos abonnements, cartes d’adhérents et produits Taraji Store et donnez-nous du < à la vie à la mort>.

L’année du centenaire …l’année d’une nouvelle ère ?

C’est en tout cas ce que semble vouloir réaliser le peuple espérantiste qui ne compte vraiment pas cette fois-ci retomber dans ses travers en passant encore des années à courir derrière la CL.
Tous les éléments sont là pour nous garantir une énième réussite, alors faisons preuve de sérieux et de rigueur afin de réaliser d’ici le mois de juin la plus belle des formules : 3_2_4_29_17(supercoupe de Tunisie, supercoupe d’Afrique, Champions League, championnat et coupe de Tunisie). Alléchant…Non ?

Taraji ya Dawla.

Marwen Gara

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