Un responsable de club supposé encadrer et apprendre des valeurs institutionnelles appelle à un sit-in ? C’est vraiment insolite. Tout à l’image du bonhomme. Normal, c’est l’effet de l’anarchie intellectuelle qui gangrène son semblant de cerveau.
Mais qu’en advient-il des canaux de protestation légaux ? À quoi sert-il d’avoir un droit à la contestation formelle si le responsable opte pour l’informel ? S’agit-il vraiment d’un responsable capable d’encadrer des jeunes et des enfants ? De donner l’exemple du comportement civilisé et civique ? D’inculquer les principes de l’état des droits ? Nous pensons que non. D’ailleurs, le président de son club vient de lui signifier une fin de non recevoir. Un refus catégorique d’user de la couverture médiatique ou populaire du club pour d’autres fins. Car il le sait pertinemment. Les intérêts du club n’étaient pas dans le centre des occupations du « sit-inneur ».
Mais tout cela ne nous aura, jamais, interpelé si le nom de l’Espérance Sportive de Tunis ne fut pas évoqué au centre de cette polémique caricaturale inventée de toute pièce. Que vient faire notre club dans ce différent ? Et pourquoi cette insistance à nous mêler à vos déboires et vos problèmes avec les fédérations sportives toutes compétitions confondues ? À la fin, cela devient vraiment hallucinant. Sommes-nous redevenus l’obsession de ces gens ? Même après la révolution ? Le jour où on s’est dit que les nouvelles têtes qui débarquent apporteraient un changement notable à cette haleine perfide qui nous asphyxia pendant près d’un quart de siècle ? Et pourtant, on croyait que nos amis abandonneraient, à jamais, la pleurniche. Pour une fois, l’on s’est trompé d’attentes. Les visages passent et se ressemblent.
Alors puisque cette campagne continue, nous ne pouvions y rester les bras croisés. Surtout que cette salive pourrie bavait d’une gueule encore plus pourrie. Des acolytes de la bande mafieuse qui se cherchent une nouvelle virginité sur le dos de la révolution. Une révolution pure et purifiante qui a, apparemment, oublié de nettoyer les déchets du système corrompu. Et voilà que ces excréments viennent nous empoisonner la vie avec leur odeur fétide et leur débilité mentale à toute épreuve.
Et pour éclairer la lanterne de nos chers lecteurs, nous vous relaterons les faits de cette polémique. Le mercato d’hiver de handball se termine, officiellement, le 10 janvier de chaque année. Cette année, avec le retour de nos compatriotes expatriés en Libye, et pour des raisons sociales, la FTHB avait accordé aux clubs une autorisation spéciale pour engager ces joueurs pour le reste de la saison. Histoire de leur assurer un revenu dans ces conditions difficiles. Le club de ce « responsable » voulait profiter de cette autorisation pour engager un joueur non tunisien venant d’un autre continent. En se voyant rejeter la demande, ce responsable n’a eu de réaction que de crier au scandale et à la conspiration. La conspiration consiste selon lui au traitement deux poids, deux mesures, puisque l’Espérance s’est vue accordée le transfert de Hmem revenant de la Libye, et ce après le 10 janvier. Non mais, bon sang, le préavis de la fédération était, on ne peut plus, clair. Ce qu’il fallait engager c’étaient les joueurs tunisiens revenant de Libye. Alors pourquoi crier au scandale ? Et qu’est ce que l’Espérance vient faire là dedans ? C’est vous dire que cet énergumène et ses semblables sont des fans du populisme et de « l’auto-victimisation » qui vise à les disculper de leurs bêtises habituelles de gestion.
Pour ceux là nous dirons : allez vous nettoyer d’abord avant de venir nous spolier l’image. Ayez un minimum d’honneur et d’intégrité pour faire votre confession avant de venir jeter vos palabres à la porte des gens. Et n’oubliez pas que votre maître d’hier est toujours là. Mais cette fois derrière les barreaux. Et que personne de ses acolytes et chiens de chasse n’échappera à la justice populaire. Trouvez-vous un autre sentier sur lequel vous pourrez retrouver un semblant de crédibilité. Parce que chez nous les manœuvres populistes au ton accusateur ne passent plus. Il est révolu à jamais le temps de l’impunité mafieuse.
À bon entendeur.
Iheb Ben Salem