Après avoir félicité le rendement de Grisha pour sa direction de la finale aller de la Ligue des Champions de la CAF entre l’Espérance Sportive de Tunis (EST) et le Wydad Athletic Club (WAC), en prenant des décisions autant justes que courageuses, notamment lors du recours à la VAR pour nous faire oublier la triste mémoire de la dernière finale en Égypte, la commission de l’arbitrage de l’instance suprême du football africain a pris tout le monde au dépourvu en sanctionnant l’arbitre égyptien.
Il faut dire que ce n’est pas la première fois que cette commission … voire ses donneurs d’ordre, s’adonnent à ce jeu mesquin, quand on se rappelle que la saison dernière, Sikazwe, l’arbitre de la demi-finale retour contre Primero Agusto (Angola), a été sanctionné de manière abjecte avant d’être absout et ce, avant de préparer la mascarade du Caire, où l’heureux élu de la CAF, l’innommable Charef, en a fait voir de toutes les couleurs aux futurs champions Sang et Or. Inutile de noter que ce dernier est rapidement revenu siffler sur les terrains africains en voyant sa sanction réduite dans le silence le plus absolu.
Ce n’était d’ailleurs pas la première fois qu’un club réalisant la supériorité footballistique de l’ogre continental Sang et Or recourt à « ces » forces occultes pour de le faire tomber. Dominé de la tête et des épaules lors de la phase des groupes, le Tout Puissant Mazembe (TPM) s’est vu offrir le Togolais Kokou et le titre en 2010, suite à une rencontre à Lubumbashi qui restera dans les annales de la gestion Hayatou, dont le départ annonçait pourtant un renouveau tant attendu pour faire disparaitre des pratiques totalement indignes de l’éthique sportive.
Assistons-nous alors au même scénario funèbre avec cette sanction en concomitance avec la désignation de Gassama, le porte-bonheur wydadi comme on l’appelle depuis la finale 2017, pour diriger le match retour de la plus prestigieuse des compétions de clubs du continent africain?
La Rédaction
