La manche aller de la finale de Ligue des Champions s’est achevée sur un nul vierge entre le Wydad et l’Espérance. Tout reste donc à faire dans une semaine à Tunis même si les Sang et Or partiront avec un léger avantage.
Dans un complexe Mohammed V archi comble, les Tunisiens ont géré la rencontre avec intelligence.
Nabil Maâloul avait pris l’option d’aligner un onze de départ avec un milieu de terrain fourni, composé de Moulhi, Bouazzi, Msakni, Traoui et Korbi. Un dispositif qui a beaucoup gêné l’équipe marocaine, orpheline d’un meneur de jeu susceptible de venir en aide au virevoltant Ondama.
Certes, les Rouge et Blanc ont eu quelques occasions de scorer en premier période, par le biais d’Ondama et de Rami. Mais le gardien Ben Chrifia s’est montré imparable sur les quelques interventions qu’il a eues à faire.
En seconde période, les Tunisiens n’éprouvent aucune difficulté pour contrer une équipe marocaine à court d’inspiration. Les milieux de terrain Younès Lekhel et Ahmed Ajeddou n’ont en effet jamais été capables de prendre le dessus sur une défense tunisienne bien organisée.
Les hommes de Nabil Maâloul auraient même pu faire la décision en fin de match, n’eût été une belle parade de Nadir Lemyaghri.
Résultat final : 0-0 entre les deux équipes maghrébines. Tout reste donc possible pour la manche retour qui aura lieu en fin de semaine au stade Radès.
Si le Suisse Michel Decastel peut s’estimer satisfait de ne pas avoir encaissé de buts, il pourrait regretter d’avoir opté pour une tactique de jeu pour le moins frileuse.
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