Il est dans la vie des nations des moments où des misanthropes viennent faire la béquille aux incapables. Il leur arrive de sortir de la frénésie de leur égocentrisme pour jouer les travestis au service de sa majesté, reine des pleurnichards morbides.
Mais ce qui fait vraiment bisquer, c’est que ces canailles habituées à lécher la roupie des autres viennent clamer une virginité de loi. C’est au delà du summum de l’hypocrisie.
Il est, aussi, vrai que les révolutions apurent l’espace de ces crapules. Mais tant de gredins survivent dans l’ombre, bilieux qu’ils sont. Ceci étant, ils profitent des brèches oubliées par les révolutions pour glisser leurs fourberies. Une preuve de vassalité aux rois de la perfidie.
Dans notre chère Tunisie, ces chenapans siègent à la tête de la Fédération Tunisienne de Football. Ou devrions-nous l’appeler la Fédération Tunisienne de Fourberie ? Tellement ils s’immiscent dans le rebut. Ils sont capables des plus risibles des œuvres quand il s’agit de soutenir l’illégalité. Car ils ne sont habitués à travailler que dans l’ombre de la pourriture. Ne sont-ils pas des enfants chéris du régime déchu ?
Et, comme ils sont dépourvus de toute légitimité, ils se foutent royalement de l’éthique, de la justice ou encore de l’égalité. Tout ce qui importe pour eux c’est la satisfaction de sa majesté, la reine de la dépravation.
Et leur allégeance atteint son paroxysme quand il s’agit de contrer les valeurs nobles du mérite et de l’honneur. Normal, du moment que la noblesse ne leur est pas acquise. Eux qui viennent du vil et qui vivent dans les cachots de l’altération. Ils agissent, de part leur macrocosme, que de menées malsaines et de conspirations. Le tout pour trôner, illégitimement, leur reine. Une icône de la prostitution mentale et verbale qui ne secrète que des idioties et des putréfactions.
Et pour faire beaux, hypocrisie oblige, les valets du palais côtier ne se gênent guère à accumuler les maquillages. Ils oublient que si la mascotte est moche, tous les produits du monde ne suffiront à masquer sa laideur. Mais, eux, ils s’en fichent éperdument du moment qu’ils ne seront plus là quand le château de paille s’écroulera.
C’est le prélude de l’apocalypse pour notre football. Et notre sport roi sombrera dans un coma profond en attendant la potion magique qui lui rendra l’âme.
Mais viendra le jour où notre football fera sa révolution et effacera, à jamais, ces charlatans dont la loyauté se réduit à une estelle matte et glaciale. Une révolution qui apurera ces fripouilles et leur reine commanditaire qui ne sauront, jamais, vaincre le légitime ni estomper la lumière qui jaillit d’un pays qui respire la liberté et qui aspire à la légalité. Car, ils ne savent vivre que de la roupie et des excréments de l’effort.