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Le passage d'Anis Mahmoudi à l'Espérance

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Crédit photo : Site officiel de l'ESTNos chers lecteurs se souviennent que nous avons évoqué le différend qui a éclaté entre le Club Africain (CA) et la Fédération tunisienne de handball (FTHB) et au cours duquel, nos voisins ont essayé, par tous les moyens, d’impliquer l’Espérance. Un duel relatif à la qualification d’un joueur étranger hors délai sur la base de l’autorisation exceptionnelle accordée aux handballeurs tunisiens revenant de Libye. Nous y revenons pour vous expliciter les tenants et les aboutissants de cette affaire.

Sans revenir aux détails déjà exposés lors de notre intervention précédente, nous nous contentons d’informer nos internautes que la tentative d’implication de l’Espérance était une manœuvre de pression exercée par le CA pour priver l’Espérance des joueurs (bien au pluriel) qu’elle a engagée au moment de cette affaire. Certainement, parce qu’il y avait plus d’un joueur. Cette opération visait, surtout, un joueur en particulier. Il s’agit du futur Sang et Or Anis Mahmoudi.

En effet, Mahmoudi s’est engagé en son âme et conscience avec l’Espérance et a choisi le camp Sang et Or, malgré les tentatives clubistes pour le faire revenir au club de Bab Jedid. Ce choix a, vraisemblablement, démasqué la faiblesse de l’offre clubiste.

Nos voisins se sont sentis irrités car cette nouvelle affaire pouvait bien affaiblir encore plus ses dirigeants vis à vis de leur public. Alors, ils ont monté (spécialistes en pleurnicheries qu’ils sont), de toutes pièces, l’affaire d’un étranger qui jouait en Espagne (le championnat le plus relevé du monde) pour pousser la fédération à disqualifier Houssem Hmem revenu de Libye réendosser la casaque Sang et Or.

Pour l’Espérance, et conformément aux dires d’un haut responsable du club, cette disqualification obtenue dans l’illégalité la plus totale, n’altère en rien la relation entre le club et son joueur. Il continue à s’entrainer et à percevoir ses salaires en dépit de cette indisponibilité administrative. Car à l’Espérance, la valeur sociale impose que ses handballeurs (Tunisiens comme nous tous) puissent avoir, dans leur pays, un revenu suffisant à leur assurer une vie décente indépendamment de toute autre considération. C’est une valeur inamovible de l’Espérance. L’Homme passe avant un résultat ou un trophée. C’est vous dire que ce qui fait la différence entre les institutions, c’est l’ensemble des valeurs que cette institution ou l’autre, incarne et véhicule via ses dirigeants.

A bon entendeur !

Iheb Ben Salem

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