Issa Hayatou, le président de la Confédération Africaine de Football (CAF), continue son manège et abuse de son pouvoir sur le plan continental, lui qui se trouve en pleine tourmente par la dernière affaire de corruption qui le concerne au niveau de la plus haute instance footballistique, la Fédération Internationale de Football Association (FIFA).
En effet, non content de voir l’équipe Sang et Or refuser de lui serrer la main lors de la remise des médailles pendant la finale retour de la Orange CAF Champions League et ce, pour protester contre ce qui s’est passé au match aller, Issa Hayatou a tenu à ce que l’Espérance Sportive de Tunis (EST) et ses représentants ne soient nominés dans aucune des catégories pour la CAF Awards 2010, qui récompense le meilleur club, le meilleur joueur évoluant sur le continent et le meilleur entraineur de l’année 2010.
Sinon, comment expliquer le fait que le finaliste de la plus prestigieuse compétition des clubs, qui a été également premier de son groupe devant le champion en titre, le Tout Puissant Mazembe (TPM), ne soit pas sélectionné pour le vote du meilleur club évoluant sur le continent, alors que les deux finalistes de la « petite » coupe africaine répondent présents, à savoir le Fath Union Sport de Rabat (FUS) et le Club Sportif Sfaxien (CSS)?
Comment expliquer également le fait que Darragi et Eneramo , qui ont été pourtant présents dans la première liste publiée sur le site de la Confédération Africaine de Football, le 06 novembre 2010 ont disparu de la liste finale des trois joueurs retenus, dont deux évoluant avec Al Ahly (Égypte), un club éliminé en ½ finale par les coéquipiers de « Darraginho », à savoir les Mohamed N. Gedo et Ahmed Hassan, blessé depuis belle lurette?
Comment expliquer par ailleurs la présence dans la liste des nominés d’un entraineur, en l’occurrence Lamine N’Diaye, qui n’a pris ses fonctions que trois mois avant de remporter, certes, le titre suprême du continent au niveau des clubs, mais tout en perdant le titre de champion national au profit de son homologue de l’Association Sportive Vita Club (ASVC), alors que le choix devait se faire sur toute la période allant de janvier à novembre 2010, pendant que son propre prédécesseur a été viré suite à une débâcle à Tunis infligée par les protégés de Faouzi Benzarti, absent de la liste et champion de son pays?
Il n’y a donc aucune matière à interprétation quant à l’absence du nom du club, de ses joueurs, ainsi que de son ancien entraineur de la liste des nominés. Issa Hayatou, celui qui n’a pas eu le temps de regarder l’un des plus grands évènements sportifs organisé par « sa » confédération en cette fin d’année, soit le match aller de la Orange CAF Champions League, devait peut-être s’attendre à un nouveau « présent » au stade de Radès, afin de reconnaître les mérites qui reviennent de facto aux acteurs les plus en vue en Afrique. Il aura beau par ailleurs dénier les faits, comme à son habitude, ce qui est de nature à donner une plus grande crédibilité à la nouvelle mascarade qui se déroulera le 20 décembre 2010, à savoir les CAF Awards 2010, mais en punissant l’Espérance de Tunis, Hayatou donne de nouveaux arguments irréfutables quant à son manque d’intégrité flagrant.
La Rédaction de Esperance-de-tunis.net