Le derby de la capitale, aussi bien en Football qu’en Handball, nous a montré de quoi chacun est capable. Nous avons eu droit à une démonstration de toute la différence de classe entre les deux « voisins » dans le sport et dans l’éthique.
Les magouilles commencent fort
Le début de la rencontre scelle, définitivement, le sort de toute grandeur qu’on pourrait attribuer à quelqu’un qui se prétend l’être. En effet, nos « voisins » ont eu le culot de porter une réserve sur la participation de Youssef MSAKNI sous prétexte que le dénommé n’a pas pris part au stage de l’équipe nationale olympique auquel il était convoqué et qu’il devrait, par conséquent, être suspendu pour un match.
Et au delà du fait que le fond est faux, parce que MSAKNI a bel et bien été présent au stage et a été autorisé par le médecin et l’entraineur national a quitter pour terminer les soins nécessaires à son état de santé, l’on dégage une réaction très légère de la part d’un club qui a cherché, au prix de la valeur éthique de la rivalité, à gagner son derby dans les arcanes de la fédération et non sur le rectangle vert. Cela ne peut être que la réaction d’un petit qui se connait inapte à faire face à son adversaire dans la « légalité » sportive.
Alors, s’agit-il, vraiment, d’un grand?
Et ça continue après le match
La réserve formulée étant foireuse, nos « amis » clubistes se sont replacés sur leur piste de prédilection. L’arbitre. Quel motif ? Un pénalty inexistant pour l’Espérance et une expulsion pour Bach Tobji.
Entre temps, nos adversaires du jour ont oublié ou omis, dans la foulée, de rappeler, que le même arbitre les a graciés de deux expulsions ahurissantes (Alexis contre Korbi sanctionnée par un petit avertissement, Alexis contre Afful non sanctionnée et Souissi sur Khélifa). Mais que dire? Rien. Sauf, peut être que la pleurniche n’est pas la vertu des grands.
Même en Handball !
Et les voilà qui réclament la suspension de notre handballeur Anis Gatfi pour motif d’un présumé geste obscène lors du clasico ESS – EST de vendredi dernier. Et là, encore plus ridicule, ils se basent sur les images télévisés oubliant, comme il leur arrive souvent, que ces images, qui ne montrent rien de tranchant, ne sont valables que lorsque le rapport des arbitres ou du commissaire signalent un évènement particulier. Et dire qu’ils se croient grands.
De l’autre côté
La mémoire sportive n’oublie pas encore la manière dont le président Sang et Or avait géré le dossier du « transfert » de Bach Tobji à l’Espérance contre le paiement de la modique somme de 120 000 Dinars alors que le joueur était « libre ». Et dire que nos « voisins » se reposaient sur une clause de non concurrence réputée léonine et non avenue.
L’on pouvait bien, nous aussi, y aller d’une autre manière en saisissant la FIFA qui aurait, à coup sur, validé le transfert du joueur sans aucune indemnité quelconque et qui aurait, même, sanctionné le Club Africain pour violation du règlement couvrant la relation club-joueur. Mais que dire? C’est toute la différence de classe entre les grands et les prétendus.
Iheb Ben Salem
