Ce qui est prédit, personne ne peut le changer
Le fameux et inoubliable match aller de la CAF champions league fût. Aujourd’hui, force est de constater que le destin nous réservait bel et bien ce sort. Il était écrit quelque part que notre Espérance Sportive de Tunis allait vivre ce calvaire. Il était, à la limite, humain de se tromper, de rater un rendez-vous, aussi important soit-il. Que ce soit le staff, les joueurs, le BD….etc, peu importe à qui incombe le (ou les) facteur inhérent à cette incroyable mésaventure.
Mais soyons réalistes dans nos analyses. Aurions-nous omis que nos braves joueurs n’étaient pas, malgré tout, des extra-terrestres ? Aurions-nous admis et céder à une vérité, somme toute irréaliste, que rien ne pouvaient leur arriver ? Notre engouement nous a, certes, emmené au delà de la logique. Une logique qui s’est avérée encore une fois propre à notre malheureuse Afrique. Nous parlons là de toutes les composantes de ce football africain, et en premier lieu, de la base du sport qui est l’humilité. Oui, les plus vicieux des analystes oublient, au passage, que le football est, avant tout, une histoire de respect. C’est la devise de toutes les parties prenantes du haut niveau. Mais il est encore une fois malheureux de constater qu’en Afrique ce principe est bafoué. Aucune charte de ce sport, générant des milliards de dollars, n’est respectée. Aucune règle, régissant ce sport, n’est appliquée.
Les gens qui le gèrent sur notre continent sont sans scrupules. A qui paye le mieux !
Nous reviendrons, bien sûr, sur la partie technique de ce fameux match, mais plus tard, lorsque notre équipe aura joué son match retour. Lorsqu’elle aura eu sa vraie chance de montrer ce qu’elle est capable de faire, en d’autres circonstances.
Le sentiment d’injustice, meilleur stimulant
Personne ne pourra jamais mesurer le sentiment d’injustice autant que nos joueurs. Ces jeunes guerriers qui n’ont jamais douté durant cette campagne africaine, défiant les plus tenaces de leurs adversaires, souvent dans des situations intenables telles celles vécues à Setif, au Caire et même à Tunis face au sextuple champion d’afrique, n’auront en tête que de retrouver les brebis du véreux Moïse Katumbi Chapwe, fortement dopées qu’elles étaient par un arbitre piteusement acquis à leur cause.
Ils auront compris, depuis que le corrompu serviteur de la Katanga a sifflé la fin des premiers débats, que leur destin était désormais entre leurs mains. Et que ce malheureux dimanche 31 octobre était, pour eux, un jour sans. Un jour que des dizaines de clubs aussi huppés soient-ils, ont manifestement vécus durant leurs parcours. Les exemples ne manquent pas et ne manqueront jamais. Car seuls les grands, habitués des sacres, peuvent ressentir l’amertume de la défaite.
Soyons sûrs, qu’au delà de la lourde défaite concédée au stade de la kenya, c’est surtout cette injustice qui est restée au travers de la gorge de nos joueurs. Ils sont persuadés que, même dans un jour sans, ils n’auront jamais mérité une telle déconvenue. D’ailleurs les chiffres et les statistiques sont là. Combien de finaliste d’une champions league, africaine ou européenne, a dû s’incliner sur un score aussi large? C’est du presque zéro!
Le devoir de tout Espérantiste
La CAF le sait ! Kokou a poussé le bouchon trop loin. Mais qu’attendons-nous de cette miséreuse baraque? de la pitié? des remords? Oh que non! Mais ce qu’ils doivent se dire, c’est comment sauver la face, à radés, là où ils seront face à 60.000 supporters prêts à les défier. 60.000 voix qui pousseront leurs favoris. Nous ne les laisserons pas fêter leur ignoble comédie, car nous transcenderons nos joueurs à aller au delà du possible. Nous serons là pour leur prouver que sans tricheries, personne ne peut anéantir la volonté de l’Espérance Sportive de Tunis. Nous leur montrerons qui est le vrai champion. Il s’agira, ce 13 novembre, de remettre les choses à leur vraie place. Sportivement, nous serons les meilleurs. Nous ferons la démonstration, à ces pourris de la CAF, de ce qu’est le vrai football, qui se joue sur le terrain et non dans les ténébreuses coulisses menant aux comptes bancaires souillés de corruption.
Et qui sait? peut-être que dans la foulée, la rage de vaincre, le désir de revanche sportive, et le sort, nous ouvriront une porte qui semblait à jamais fermée. Croyons en nos moyens, soyons sûrs qu’il n’y a aucune limite, aucun prix pour lever les injustices. Le reste, laissons-le à Dieu le vrai Tout Puissant.
Ahmed Mami
