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133e derby de la capitale : Garder le même cap

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Demain se jouera le 133ème derby de la capitale depuis l’Indépendance de la Tunisie, le 133ème dans le cadre du championnat et qui se joue en match retard de la 9e journée. Le 133ème et pourtant la passion est la même, l’engouement est le même, la peur chez les uns et l’angoisse chez les autres sont les mêmes.

C’est évidemment le derby et quelques soient les situations du club de Bab Souika ou celui de Bab Jedid, ces deux quartiers voisins, aucun pronostic n’est possible à part les résultats fantaisistes criés ça et là pour se donner confiance alors qu’au fond la vérité est toute autre. La vérité, dans les derbies, n’est autre que celle qui tombe comme un couperet après le coup de sifflet final de l’homme en noir. Là, toutes les raisons se perdent et toutes les logiques s’égarent laissant place à une hystérie dépassant la semaine et le mois pour s’étendre jusqu’au derby prochain.

Il y’a bien sûr des statistiques et des chiffres qui ne trompent pas. La suprématie Esperantiste n’est plus à démontrer mais il y’a et il y’aura toujours ce « goût du jour », ce jour qui dure justement une éternité. À travers l’histoire rares sont les victoires « écrasantes et méritées », de ce côté ou de l’autre, par rapport aux 132 confrontations passées. Mais les cycles favorables y sont et c’est là où l’Espérance Sportive de Tunis bat le Club Africain à plate couture.

Demain donc pour ce 133ème derby qui vient au cours d’un cycle largement en faveur des Rouge et Jaune il s’agira de confirmer un ascendant prouvé à chaque confrontation décisive.

Les victoires du rival clubiste sont certes là lors des deux dernières saisons mais, si insignifiantes en fin de compte, elles n’ont aucunement entravé la marche sereine des protégés de Mouine Chaâbani vers le sacre final.

Certes plusieurs joueurs cadres et ayant pesé dans la balance ne sont plus là à l’instar des Ben Mohamed, Kom, Chaâlali, Belaili, Bguir et plus récemment Badri tout comme le capitaine Chammam, traînant une blessure, mais les nouveaux arrivés tels les Chetti, Bedrane, Benguit, Bonsu et autre Ben Saha ont déjà goûté aux saveurs des victoires, plongés de plain-pied qu’ils furent dans la reine des compétitions africaines là où les sacrifices et les surpassements de soi ne sont pas de vains mots.

Demain encore et pour le derby il faudra à Ben Cherifia et consorts de garder le même cap, celui de la victoire et du leadership quelque soit le défi.

A. Mami

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