Esperance-de-Tunis.net
Toute l’information sur le doyen des clubs tunisiens

Merci, mais nous préférons la joie des Palestiniens et des Algériens!

Comme d’habitude, il a raté l’occasion de se taire. Il a beau être l’un des meilleurs arrières droits tunisiens, après son excellence Tarek Thabet bien sûr. Mais au niveau communication, il n’arrête pas de creuser encore et encore. Et quand il touche le fond, il continue à creuser !
L’union autour de l’Espérance lui a fait mal ! Comment Al Jarii puisse-t-il faire autant de pression auprès des instances africaines en faveur de l’Espérance ! Comme si le même Al Jarii n’a pas fait de même pour d’autres clubs tunisiens que ce soit auprès de la CAF ou même de la FIFA sur des dossiers encore plus délicats où certains de nos clubs étaient carrément fautifs.
Faut-il rappeler que la mission de tout tunisien qui se respecte, indépendamment de sa position, est de défendre les intérêts de nos clubs, même si parfois on se fait attraper la main dans le sac, en flagrant délit de corruption d’un arbitre en Zambie… merci qui ? merci Slim Chiboub !
Al Jarii n’a donc pas défendu un dirigeant espérantiste en flagrant délit de corruption, il a défendu un club tunisien ayant subi une injustice dont les footeux des quatre coins du monde se sont portés témoins !
L’Espérance est championne d’Afrique. Ça a fait plaisir à tous les Espérantistes, et à une bonne partie des tunisiens, mais pas uniquement. Il faut dire que les supporters Sang et Or sont présents un peu partout dans le monde arabe. Les vidéos provenant de la Palestine par exemple nous ont ravies, voire émues, là où l’Espérance a son club jumeau, l’Espérance Wadi Al Nas. Nos amis Algériens se sont même pris la peine de se déplacer pour assister à la finale, et ils n’ont pas manqué de fêter le sacre en Algérie même.

 

Quand un club tunisien réalise l’exploit de s’immiscer sur le toit de l’Afrique, cela ne peut être que bénéfique pour l’ensemble du football tunisien et particulièrement pour les autres clubs tunisiens. Chaque club champion d’Afrique n’est qu’une locomotive qui tire les autres vers le haut. La preuve, quand l’Espérance avait atteint la finale de la C2 en 1987, le CAB l’avait emportée une année après. Quand le CA avait été sacré champion d’Afrique en 1991, l’Espérance a emprunté le pas en 1994. De même en 2005, quand le CSS avait atteint la finale de la champions league, il s’est fait suivre par l’Étoile en 2007 qui avait réussi l’exploit de remporter le sacre et de participer à la coupe du monde des clubs. Quatre années plus tard, c’est l’Espérance qui refait le coup. Ces séries ne sont pas le fruit du hasard, loin de là. Le football, comme tout sport, est une question de concurrence. Une concurrence loyale… mais avec un minimum de bon sens et de fair-play !

Mohamed Anis Bach Tobji

Ecrit par

Rechercher sur le site