Si nous on criait au crime après le dimanche noir de Kokou le voleur, il parait que nous n’étions pas les seuls. En effet, un site italien au nom de Lechampions.it, qui n’a aucun lien avec l’Afrique ni avec l’Espérance a anticipé la mascarade du Togolais avec un article d’indignation daté du Mercredi 27 octobre.
C’est dire que le scandale était tellement flagrant et prémédité par la CAF, et que seuls certains de nos compatriotes ne s’en sont pas aperçus.
Nous nous sommes permis de traduire, à la lettre, cet article pour nos chers lecteurs.
« Partial » est l’adjectif le plus gentil et le plus convenable quand il s’agit de Kokou Djaoupe.
Contre toute attente, l’arbitre Togolais a été appelé à arbitrer le match entre le TP Mazembe et l’Esperance de Tunis en finale aller de la CAF Champions League 2010 qui aura lieu dimanche prochain à Lumbumbashi. Celle du Togolais Kokou Djaoupe (41 ans) est une désignation d’autant plus importante qu’inhabituelle. Car après le but controversé, inscrit de la main par Michael Eneramo et qui a décidé du sort de la demi-finale entre Al Ahly et l’Esperance en faveur des tunisiens, c’est aussi bien la compétition africaine que le corps arbitral africain qui doivent retrouver leur prestige.
Justement pour ce, il reste incompréhensible comment il a été possible de choisir Djaoupe. L’arbitre du Togo a dirigé 21 rencontres dans les coupes africaines et a participé à deux compétitions de Coupe d’Afrique lors des deux dernières éditions. Pourtant il occupe la 164e place dans le classement des directeurs de compétition Africains. Une position médiocre qui trouve son explication dans ses prestations souvent contestées. Il fût même accusé de corruption, en 2007, lors d’une compétition africaine.
Suite à ce scandale, il avait été logiquement disqualifié pour trois ans. Sanction qui fût bizarrement réduite, par la CAF, à un an et demi. Maintenant, c’est au beau milieu de la sanction initiale qui lui était infligée, qu’il se retrouve récompensé en lui attribuant le rendez-vous le plus prestigieux de la compétition africaine inter-clubs. En attendant de voir les errements prévisibles de Kokou Djaoupé et les contestations conséquentes, la farce continue.
Ahmed Mami
