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EST – WAC : 1-0 ; HIS-TO-RI-QUE !

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Ce soir au stade de Radès plein à craquer, avec 55’000 supporters autorisés et une  »dakhla » magnifique, l’Espérance Sportive de Tunis (EST) vient de remporter la plus prestigieuse des coupes africaines, en battant le Wydad Athletic Club (WAC) par le plus petit des scores (1-0). Les Sang et Or sont champions d’Afrique au terme d’un parcours exceptionnel, qui a vu les protégés de Maâloul souffir jusqu’au bout, face à un adversaire certainement à saluer. Cette finale retour de l’Orange CAF Champions League (CAF CL) 2011 a donc livré un vainqueur, grâce au magnifique but de l’arrière droit ghanéen, Afful (22’), après le nul vierge au match aller à Casablanca. 

La note aurait même due être plus salée, si les coéquipiers de Msakni, dans un jour sans, avaient su exploiter l’expulsion d’El Messane, dans le temps additionnel de la première mi-temps (45+5’), mais le gardien Bounou a été époustouflant, remplaçant par la meilleure des manières le blessé et capitaine Lamyaghri. Il n’en demeure pas moins que les Wydadis ont été coriaces jusqu’au bout, mettant à l’épreuve les Sang et Or, même en étant amoindris, notamment au milieu de la seconde mi-temps, et il a fallu quelques interventions de Korbi, Hicheri et … même Msakni, pour s’en sortir avec le moindre des dégâts.

Mieux, les Wydadis pouvaient même aspirer à la parité, avant même la pause, mais Ben Cherifia a été de nouveau protagoniste, suite à un arrêt réflexe des pieds, devant Ondama, gêné du reste par le retour salutaire de Chammam. Ceci ne doit pas non plus mettre en veilleuse les buts tous faits qui se sont présentés aux pieds de Darragi, Ndjeng, par deux fois, Bouazzi, voire même Msakni, mais la chance et surtout Bounou en ont voulu autrement.

Ce match a par contre révélé un manque de sérénité flagrant des coéquipiers de Darragi, à la lumière de leur entraîneur Maâloul, qui n’a pas su identifier à temps les souffrances de ses protégés dès le premier quart d’heure de la seconde mi-temps, quand il est devenu clair que la machine Sang et Or était coincée, avec un milieu de terrain perdu au profit des protégés du vieux briscard Decastel. Le Suisse, qui était de passage au Parc B en 2002, a de nouveau démontré un grand savoir-faire pour gérer tant de contretemps, avant et même pendant le match, permettant à ses protégés de fournir une finale digne des couleurs du club marocain.

Enfin, l’autre petite note du match va à l’arbitre ivoirien Noumandiez, qui aurait pu être plus intransigeant face aux dépassements des coéquipiers de Berrabah, qui ont exagéré dans les agressions (Darragi descendu par deux fois loin de la balle, dont une en pleine surface adverse, alors que Korbi a été mis par terre devant ses yeux, avertissant notre  »Coeur de Lion »!) et les protestations (on ne les compte plus). Le scénario du Raja a alors refait surface …

Mais qu’à cela ne tienne, l’Espérance est championne d’Afrique, avec une seule défaite au compteur, contre les Béninois de l’Association Sportive du Port Autonome de Cotonou en déplacement (2-0), zéro but concédé entre les demis et la finale et un sacre qui se rajoute au doublé coupe-championnat en Tunisie. HIS-TO-RI-QUE!

FEUILLE DE MATCH : 
Samedi 12 novembre 2011
Orange CAF Champions League 2011 : finale retour 
Stade de Radès (55’000 supporters)
Espérance Sportive de Tunis (EST) – Wydad Athletic Club (WAC) : 1-0
But(s) : Afful (22’) pour l’EST
Expulsion(s) : El Messane (45’+5’) pour le WAC
Arbitre : Noumandiez (Côte D’Ivoire) 

ESPÉRANCE SPORTIVE DE TUNIS
Formation rentrante (4-2-3-1) :
Ben Cherifia – Afful, Chammam, Hicheri, Banana – Korbi, Traoui – Bouazzi, Msakni (Coulibaly 74’), Darragi (Mouelhi 84’) – Ndjeng (Ayari 89’)

Joueurs non utilisés sur le banc :
Mejri, Derbali, Souissi et Slama

Avertissements :
Chammam, Korbi et Traoui

WYDAD ATHLETIC CLUB
Formation rentrante (4-3-2-1) :
Bounou – El Massane, Massassi, Rabeh, El Amrani – Fettah (Skouma 59’), Rami (Angan 88’), Berrabah – Ajeddou, Lakhal (Kaddioui 70’) – Ondama

Joueurs non utilisés sur le banc :
Ben Kajjane, Mankari, Zaidoune et Talhaoui

Avertissements :
Berrabah et Massassi

K. Bamri
Ecrit par

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